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"In agriculture we trust"
1 juin 2011

CAP de parler de PAC ?!

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En pleine crise climatique, les jeunes agriculteurs, les citoyens ont besoin de projets. Alors quand la PAC fait réfléchir beaucoup de monde,  je ne peux que m’en réjouir. La semaine dernière deux rapports sur son avenir ont été adoptés, l’un par la commission agriculture du Parlement Européen et l’autre par le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) français. Le premier était attendu.

 

Pour tout dire, on ne l’attendait pas si vite, tant le PE semblait avoir du mal à se dépêtrer de son deuxième rapport sur la PAC, initié par un député qui avait réussi en quelques pages à semer la confusion jusque dans son propre groupe politique et à fragiliser le fonctionnement institutionnel européen. Le rapport Dess, c’est de lui qu’il s’agit, sauve finalement la crédibilité du parlement européen, appelé depuis peu à jouer un rôle majeur dans l’élaboration des textes réglementaires, et qui a bien failli se prendre les pieds dans la tapis. Heureusement que d’autres parlementaires, et je pense notamment aux français de la comagri, on fait le boulot.

 

Et en tant que jeune, je suis content de voir qu’on y réaffirme les grands objectifs de la PAC, le besoin d’un budget fort, que le soutien à l’installation y figure en bonne place et aussi qu’il peut exister des solutions de « verdissement » intelligent du premier pilier, qui allie environnement et économie (reconnaissance des prairies, soutien aux protéines végétales,…).

 

Du côté du CESE, voici un rapport qui aurait sans doute mérité plus de temps pour son élaboration, plus de mise en cohérence avec les réflexions du CES européen, des régions. Mais mon premier sentiment, c’est que c’est une bonne chose que des représentants de notre société civile, hors de notre microcosme agricole, soient amenés à donner un avis conjoint sur la PAC. Tout ne me va pas dans ce rapport, mais je choisis d’en retenir le mieux : son ambition économique contre la volatilité des prix (stocks stratégiques, regroupement de l’offre,…), la prise en compte des actifs dans l’attribution des aides et le soutien à un plan protéines en particulier. Espérons que nos décideurs nationaux et européens sauront retenir le meilleur de tout ce travail.

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